La métacognition⚓
Pour l’enfant ou l’ado
Connaître sa façon d’apprendre
Être conscient des étapes suivies (rôle important de l’accompagnant pour l’aider au début de cette démarche)
Les objectifs de la métacognition dans les apprentissages (pour enfant ou adulte)
Augmentation de l’autonomie
Amélioration de l’estime de soi
Prise de pouvoir sur les processus d’apprentissage
Recherche de sens
Augmentation de la motivation
Augmentation de l’efficacité
Plus de réussite
La métacognition est essentielle pour que l’élève apprenne à apprendre et pour qu’il gagne en autonomie. Il est important de le faire verbaliser sa manière de raisonner, de mémoriser et donc d’apprendre.
Aider l’élève dans son travail, ce n’est pas lui imposer des procédures particulières d’apprentissage mais bien susciter et accompagner une démarche d’autoréflexion sur ses propres manières d’apprendre : chaque enfant a, doit construire, doit trouver ou doit faire évoluer sa propre méthode pour apprendre.
Tous les exercices seront « appauvris » s’ils ne sont pas travaillés de manière « métacognitive ».
Complément :
Les 4 piliers qui soutiennent l'apprentissage⚓
L'attention
3 systèmes d’attention :
L’alerte : on capte l’attention de l’enfant
L’orientation : on canalise l’attention de manière à ce que les distracteurs ne soient plus pris en compte
Le contrôle exécutif : on inhibe un comportement qui pourrait prendre des ressources à l’attention soutenue en cours
L’engagement actif
S’engager c’est chercher, expérimenter, imaginer, bouger physiquement, discuter, conduire des projets. S’engager nécessite de la curiosité, de l’effort et de se poser des questions.
Les rétroactions
Face à une question ou un problème, l’enfant (ou l’adulte) établit une prédiction (solution à un problème, expression libre sur un sujet, etc.), l’erreur fait apparaître un décalage entre cette prédiction et la réalité qui amène l’enfant à se corriger et à faire une nouvelle prédiction. Ces ajustements successifs par essais-erreurs favorisent l’apprentissage.
Ici, c’est le retour sur l’erreur qui va être au centre de ce pilier : l’enfant doit très vite après avoir réalisé une tâche savoir s’il s’est trompé ou pas. L’erreur doit être dédramatisée et son analyse présentée comme une condition pour apprendre.
La consolidation
Ce 4e pilier décrit la nécessité d’automatiser des pensées, des gestes pour réduire leur coût en ressources mobilisées pour les conduire. L’importance du sommeil est cruciale pour que les apprentissages
4 phases pour apprendre⚓
Complément : Basé sur les 4 piliers de l'apprentissage de Stanislas Dehaene
Voir par exemple ce schéma interactif.