Ce type d'activités va servir majoritairement pour approcher ou aborder un thème ou un sujet de manière active.
On va les utiliser comme entrée en matière, avant un échange ou un apport de connaissances, afin de permettre à chacun·e de se mobiliser, mais aussi, éventuellement de partir des connaissances et représentations que les participant·es ont du sujet.
TITRE | PLACE Début, Milieu, Fin | ORAL ÉCRIT | MISE EN ŒUVRE | DURÉE | EFFECTIFS | VARIANTE / EN LIGNE |
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Les brèves rencontres | ||||||
La balle magique | ||||||
Le remue-méninges (brainstorming) | ||||||
Brainstorming en miroir | ||||||
Photo-langage | ||||||
Les citations | ||||||
Les zones au sol | ||||||
Le quality-sort (Q-sort) |
Si vous n'avez pas d'idée précise : 2 activités simples et 2 moyennement difficiles⚓
La balle magique⚓
Le groupe est en cercle. On va se passer une balle entre participant·es.
Quand une personne attrape la balle, elle annonce quelque chose qui a un rapport avec le thème choisi (quelques mots, avec ou sans explication selon la consigne) ou répondre à une consigne plus précise donnée par l'animateur·trice, puis passe la balle à une autre personne.
On recommence jusqu'à ce que tout le monde se soit exprimé ou que plus personne n'ait d'idées.
Brainstorming en miroir⚓
Cette méthode permet de commencer à explorer un thème en reprenant la technique du brainstorming, mais en donnant deux facettes opposées dans la consigne : « c’est… / ce n’est pas… », « ce qui contribue… / ce qui ne contribue pas… », « ce qui construit… / ce qui détruit… », etc.
Il faut adapter ces expressions d’entrée au sujet abordé.
On utilise ensuite le principe du brainstorming : recueillir les idées sans commentaires ou réaction, éclaircir les propositions non ou peu comprises, puis traiter le sujet : échange, tri, …

De manière à ce que les participant·es puissent se focaliser sur la réflexion, il est préférable que ce soit l'animateur·trice qui écrive les propositions des personnes.
Cela enlève de plus les éventuelles difficultés face à l'écrit pour certaines personnes.

La phase d'émergence/recueil des idées peut se faire individuellement à l'aide de post-it.
Les brèves rencontres⚓
Les participant·e·s circulent dans un espace défini. Au signal du meneur·se, il·elle·s vont à la rencontre d’une personne à proximité, puis le·la meneur·se annonce une 1ère consigne d’échange en lien avec le sujet, le thème. Chacun·e dit alors ce qu’il·elle a à dire dans un temps restreint (2 à 3 minutes par binômes). Puis le·la meneur·se redonne un signal de déplacement, et ainsi de suite avec de nouvelles rencontres et une nouvelle consigne/question pour échanger.
On reproduit 3 ou 4 fois avec des questions différentes : il y a nécessité d’avoir bien préparé les questions auparavant.
Il est bien de partir d'une question générale pour arriver à une question centrée sur le sujet.

On peut utiliser les brèves rencontres pour recommencer une formation en faisant un retour sur ce qu'on a fait auparavant par exemple ou relancer le groupe sur un sujet ou après un vécu commun.
On peut également l'utiliser comme méthode de bilan (cf. Quelques méthodes de bilan et de partage de vécu)
Les zones au sol⚓
Des affichettes avec des mots-clés ou expressions en lien avec le sujet sont disposées au sol, de manière suffisamment espacées.
L'animateur-trice va poser une question et les participant·es vont se positionner à côté de l'affichette sur laquelle est écrit ce qui pour eux ou elles correspond ou se rapproche le plus de la réponse à la question posée.
On prend alors un temps pour permettre aux personnes d'exprimer leur positionnement.
L'animateur·trice peut poser alors une autre question et ainsi de suite.
La liste complète des activités et méthodes pour faire émerger des idées, aborder un sujet⚓
Les brèves rencontres⚓
Les participant·e·s circulent dans un espace défini. Au signal du meneur·se, il·elle·s vont à la rencontre d’une personne à proximité, puis le·la meneur·se annonce une 1ère consigne d’échange en lien avec le sujet, le thème. Chacun·e dit alors ce qu’il·elle a à dire dans un temps restreint (2 à 3 minutes par binômes). Puis le·la meneur·se redonne un signal de déplacement, et ainsi de suite avec de nouvelles rencontres et une nouvelle consigne/question pour échanger.
On reproduit 3 ou 4 fois avec des questions différentes : il y a nécessité d’avoir bien préparé les questions auparavant.
Il est bien de partir d'une question générale pour arriver à une question centrée sur le sujet.

On peut utiliser les brèves rencontres pour recommencer une formation en faisant un retour sur ce qu'on a fait auparavant par exemple ou relancer le groupe sur un sujet ou après un vécu commun.
On peut également l'utiliser comme méthode de bilan (cf. Quelques méthodes de bilan et de partage de vécu)
La balle magique⚓
Le groupe est en cercle. On va se passer une balle entre participant·es.
Quand une personne attrape la balle, elle annonce quelque chose qui a un rapport avec le thème choisi (quelques mots, avec ou sans explication selon la consigne) ou répondre à une consigne plus précise donnée par l'animateur·trice, puis passe la balle à une autre personne.
On recommence jusqu'à ce que tout le monde se soit exprimé ou que plus personne n'ait d'idées.
Le remue-méninges (brainstorming)⚓
Cette technique (désormais très connue et répandue) permet de recueillir de façon spontanée une production quantitativement riche d'idées, de propositions. Il est utilisé pour recueillir des idées quand on se situe dans une phase d'exploration (entrée en matière, recherche d'un sujet à traiter, recherche des causes d'un problème, recherche de solutions...).
C'est un moment où on laisse courir et s'énoncer, sans jugement ni commentaire, toutes les idées qui passent par la tête de chacun·e en rapport à un objet précis ou en réponse à une consigne ou une question. Quand l’objet est de l’ordre de la créativité, en plus de la nécessité de ne pas commenter ou réagir aux propositions en cours de processus, il faut inciter les participant·es à ne pas se censurer, et donc exprimer même les idées les plus folles ou radicales.
On prend une dizaine de minutes pour écrire sur un support visible de tou·te·s (tableau, affiche, ...) toutes les propositions imaginables. L'utilisation de post-it facilite l'organisation par la suite.
Ensuite, et ensuite seulement, on peut passer à un moment d’échange, précédé ou pas de regroupements, de classements des idées. On peut intercaler un temps d’éclaircissement des propositions faites, avant de les traiter (quelle que soit la suite).
Les post-it permettent de "déplacer" les idées plus facilement pour les regrouper par thème ou par priorité...

On peut commencer le brainstorming directement en collectif ou avec phase préparatoire individuelle, via des post-it que les participant·es vont venir afficher, ou en prenant des notes qui seront verbalisées ensuite.
Brainstorming en miroir⚓
Cette méthode permet de commencer à explorer un thème en reprenant la technique du brainstorming, mais en donnant deux facettes opposées dans la consigne : « c’est… / ce n’est pas… », « ce qui contribue… / ce qui ne contribue pas… », « ce qui construit… / ce qui détruit… », etc.
Il faut adapter ces expressions d’entrée au sujet abordé.
On utilise ensuite le principe du brainstorming : recueillir les idées sans commentaires ou réaction, éclaircir les propositions non ou peu comprises, puis traiter le sujet : échange, tri, …

De manière à ce que les participant·es puissent se focaliser sur la réflexion, il est préférable que ce soit l'animateur·trice qui écrive les propositions des personnes.
Cela enlève de plus les éventuelles difficultés face à l'écrit pour certaines personnes.

La phase d'émergence/recueil des idées peut se faire individuellement à l'aide de post-it.
Photo-langage⚓
Cette méthode permet de prendre connaissance des relations entretenues par les participant·es avec un sujet, notamment dans le cadre de la formation. Pour les participant·es, cette technique permet d'exprimer de façon sensible et incarnée des valeurs, des opinions, des engagements.
Déroulement : l'animateur·tricer assemble au préalable une série de photos sur le thème central de la formation.
Après avoir installé les photos sur une table (ou les avoir accroché sur des fils à l'aide de pinces à linge), l'animateur·trice demande à chaque participant·e d'en choisir une qui donne envie d'exprimer ses conceptions, ses sentiments, ses émotions, ses expériences vis à vis du thème proposé.
Après que chaque participant·e a choisi sa photo, chacun·e va expliquer son choix.
On peut (ou pas) prolonger le tour par une phase de questions, ou de synthèse, ou d’échange, …
Les citations⚓
Une série de citations en lien avec le sujet traité est installée dans la salle de travail (affichées sur les murs soit pendues à des fils à linge à l'aide d'épingles).
L’animateur·trice demande alors aux participant·es de choisir une ou plusieurs citations pouvant correspondre à différents critères :
celle(s) que l’on préfère, qui nous parle le plus, qui résonne le plus en nous, …
celle(s) avec la(les)quelle(s) on n’est pas d’accord, qui nous dérange, …
On demande alors aux participant·es (ceux et celles qui le souhaitent seulement, ou de manière systématique suivant les objectifs visés et le temps dont on dispose), d’expliquer leur(s) choix.
On peut échanger à partir de là, demander si d’autres personnes partagent le(s) même(s) choix/avis, …

On peut également utiliser un système de vote pour repérer les citations les plus retenues (ou au contraire les plus rejetées) pour pouvoir débuter un échange.
Les zones au sol⚓
Des affichettes avec des mots-clés ou expressions en lien avec le sujet sont disposées au sol, de manière suffisamment espacées.
L'animateur-trice va poser une question et les participant·es vont se positionner à côté de l'affichette sur laquelle est écrit ce qui pour eux ou elles correspond ou se rapproche le plus de la réponse à la question posée.
On prend alors un temps pour permettre aux personnes d'exprimer leur positionnement.
L'animateur·trice peut poser alors une autre question et ainsi de suite.
Le quality-sort (Q-sort)⚓
Cette méthode vise à lancer et alimenter un échange ou un débat, à partir des réactions des participant·es à un certain nombre d’affirmations sur un sujet.
Les affirmations (construites à l’avance) proposent tout un panel de points de vue sur le sujet avec notamment des propositions opposées, des propositions tranchées, et d’autres nuancées.
Ces affirmations sont répertoriées sur un support écrit, et il est demandé aux participant·es, d’une sélectionner un certain nombre en fonction de critères (le nombre de ces critères est à choisir en fonction du nombre de propositions) :
1 ou 2 propositions à laquelle on adhère fortement,
x propositions avec lesquelles on est d’accord,
y propositions pour lesquelles on n’a pas d’avis (y > x),
x propositions avec lesquelles on n’est pas d’accord,
1 ou 2 propositions avec lesquelles on n’est vraiment pas d’accord.
Dans l’idéal, toutes les propositions doivent pouvoir être classées.
On reporte les choix des participants dans un tableau qui va permettre de repérer :
Les propositions qui font consensus ou dissensus,
Les propositions majoritairement retenues,
Les propositions majoritairement rejetées,
Les propositions qui sont restées « neutres »,
…
L’animateur·trice va ensuite, en fonction des objectifs de l’échange, sélectionner les propositions ressortant (pour une raison ou une autre) pour lancer puis animer l’échange.
Q-sort autour de la notion de sanction :
La sanction c’est une manière de faire respecter mon autorité.
La sanction, c’est être juste.
La sanction, c’est faire respecter la règle.
La sanction, c’est nécessaire.
La sanction, c’est un choix d’équipe.
La sanction, ça ne sert à rien.
La sanction, c’est un constat d’échec.
La sanction, c’est éducatif.
La sanction, c’est une garantie pour que le séjour fonctionne bien.
La sanction, c’est être cohérent.
La sanction, c’est une punition méritée.
La sanction, c’est le reflet de l’impuissance de l’adulte.
La sanction, c’est la limite d’un système.
La sanction, c’est ce qui marche le mieux.
La sanction, c’est une forme de violence.
La sanction, c’est du ressort de l’équipe de direction.
La sanction, c’est un travail d’intérêt général.
La sanction, c’est incompatible avec les vacances.
La sanction, autant des fois oui, mais là, non !
La sanction est à la hauteur de la faute commise.